Lefebre menace l'arrêt maladie, drôle d'idée pour faire des économies
Il insiste lourdement mais ne pose pas la
vraie question et propose encore moins les bonnes solutions. Il
faut lutter contre la fraude, la triche et les arrêts de complaisance et demander plus de contrôles.
Pour les autres il est déjà difficile d'être malade mais si en plus il faut se préoccuper de travailler pendant sa remise en bonne santé c'est dramatique.
Il existe pour les femmes le congé pathologique pour les grossesses difficiles ce qui prouve bien l'incompatibilité à travailler concomitamment.
Il ne doit pas avoir de femme ni d'enfant pour demander une telle connerie. Si notre société s'attaque à la santé et aux mamans cela veut dire que nous sommes devenus des salauds.
Je suis en colère sur la mentalité des politiques qui veulent jouer les pragmatiques en demandant toujours plus aux
autres mais jamais pour eux.
Le régime des élus à quand une réforme ?
Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a estimé samedi que le fait de permettre aux salariés en arrêt maladie ou en congé maternité de travailler de chez eux allait "dans le sens de la modernité" et que l'"on y reviendra(it)".
"C'est le sens de la modernité, on y reviendra", a-t-il déclaré sur LCI.
Fin mai, M. Lefebvre avait suscité un tollé en déposant un amendement qui permettait aux salariés en arrêt maladie ou en congé maternité de travailler de chez eux, lors de l'examen à l'Assemblée du texte UMP sur le prêt de main d'oeuvre entre entreprises. Il avait finalement retiré son amendement.
"Je veux que le salarié puisse avoir un nouveau droit, à partir du moment où il y a un certificat médical, que c'est donc lui qui le déclenche, de travailler s'il le souhaite", a-t-il ajouté.
"Il y a beaucoup de Français, y compris en longue maladie, qui ont besoin du travail pour guérir", a jugé M. Lefebvre qui s'est prévalu du soutient du député UMP Bernard Debré, chirurgien de profession.
"Un de mes collègues, Bernard Debré, qui est quand même pas n'importe qui, m'a dit: +la prochaine fois que tu parles de ce sujet, je veux être à tes côtés et qu'on le défende ensemble parce que ça peut être un moyen de faire guérir un certain nombre de Français qui le souhaitent", a-t-il indiqué.
"Il ne s'agit pas de faire travailler les gens malades qui ne veulent pas", a insisté M. Lefebvre.