La France ne doit rien aux fils de Harkis ce n'est pas un statut
Cela devient insupportable de voir des personnes quémander sous prétexte que leur père ait fait un
choix politique.
Il y a eu des indemnisations importantes pour ceux qui ont perdu des biens en Algérie, certes tardivement.
Il faut m'expliquer ce que veut dire être un fils de Harkis? C'est devenu comme de l'aristocratie, un titre qu'on se lègue de père en fils. Il faut avoir le courage de leur dire stop.
La France n'est pas un supermarché, la France ne doit pas faire de différence entre ses enfants. Pourquoi donner plus à un enfant ou petit enfant car héritier d'un soldat ?
Mon grand père, paix à son âme, que je n'ai pas connu, a été bléssé pendant la guerre 14/18. Mon père n'a rien demandé ni ma soeur et ni mes frères.
J'aurai déjà honte de bénéficier de quelque chose au nom du soldat bléssé qu'etait mon grand père.
L'ensemble des enfants et petit enfants doivent entrer dans le droit commun et cesser de demander des privilèges comme avant 1789 ou il y avait la
noblesse dite de Robe.
Fils de Harkis, allez à la maison de l'emploi et cherchez du travail comme tous nos concitoyens, et un peu de dignité arrêtez de mendier
Lois Des emplois réservés pour les fils de harkis Une petite dizaine de fils de harkis,
groupés devant le monument aux morts de toutes les guerres, l'endroit est inhabituel pour une rencontre avec la presse. C'est que, outre la communication qu'ils tenaient à faire, ces quelques
personnes, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, tenaient aussi à rendre un rapide hommage à leurs disparus de la guerre d'Algérie. Ainsi qu'aux officiers qui ont désobéi aux ordres pour
sauver quelques vies. Un symbole à l'image de celui que veulent apporter trois des leurs en manifestant quotidiennement devant le palais Bourbon à Paris. Et à qui ils exprimaient samedi,
clairement leur soutien. Toutefois, le débat du jour portait davantage sur une nouvelle loi votée à la fin de l'année 2008 et dont le décret d'application a été publié le 7 juin dernier. Une loi
qui, malgré une méfiance clairement exprimée « Depuis des années, l'Etat nous fait des promesses et on ne voit rien venir » , selon l'un d'entre eux -, laisse beaucoup d'espoirs à cette
population. En fait il s'agit de pas moins de 2 500 à 3 000 postes par an dans le pays. Des postes de catégories B et C des trois fonctions publiques (territoriales, d'Etat et hospitalière) qui
leur serait accordé sans concours, sur dossier et sans limite d'âge. Autant dire que tous attendent avec impatience la circulaire fixant les modalités d'application. Mais d'ores et déjà, ils
souhaitent établir des contacts avec les différents élus pour connaître leur position sur le sujet alors que « jusqu'à maintenant, ils n'ont fait passer aucune information sur le sujet ». Par
ailleurs, ils entendent bien être associés au suivi de l'application de cette nouvelle loi. L'association Rebondir 11, née il y a un an et demi dans l'Aude et qui compte une branche "harkis" en
son sein, leur semble l'outil adéquat dans ce but. Alors même que sa raison d'être n'est autre que d'aider ceux qui ont du mal à trouver un emploi parce qu'ils ne disposent pas de réseau. « Nous
sommes une population qui a une histoire difficile. Après 47 ans de galère, on souhaite que la loi s'applique pour que tous aient la même chance », résume l'un. En répétant quelle énorme attente
suscite cette loi. Et en promettant une suite à ce débat ouvert, selon les réponses obtenues des élus (Midi Libre)