Je vous avais prévenu que l’enquête par le parquet n’a pas été à la hauteur car la liste de personne que j’avais donné n’a pas été entendue.
Pourquoi avoir refusé de convoquer des témoins et des victimes ?
Aucune enquête a été faite sur la partie trafic d’influence et corruption alors que nous sommes nombreux a avoir donné les
preuves.
Les avocats qui ont consulté le dossier ont remarqué que rien n’a été fait correctement.
Il y a des personnes qui sont passés par leur avocat pour être entendu mais sans réaction du parquet.
Nous sommes en droit de connaître les motifs de se refus d’entendre des témoins.
Nous allons donner des suites car la décision du parquet n’est pas la fin des procédures judiciaires.
Nous allons saisir un juge d’instruction et apporter de nouveau nos éléments et nos preuves matérielles. Les journalistes ont constaté les preuves
sauf le parquet.
Je ne vois pas comment le parquet a put classer l’affaire sur le harcèlement sexuel avec le motif de ne rien avoir trouvé alors que la loi
qui a été abrogé ne permet plus de poursuivre une personne sur une infraction qui n’existe plus.
Comme par hasard je reçois une lettre hier de la RATP et aujourd’hui le parquet classe l’affaire.
Le parquet de Paris a classé aujourd'hui sans suite l'enquête préliminaire ouverte en août 2011 sur les accusations de scandale sexuel au sein de la RATP
à la suite d'une lettre anonyme qui mettait en cause un ex-responsable syndical.
Cette enquête, au cours de laquelle 24 personnes ont été entendues, n'a pas permis de caractériser les infractions pénales dénoncées notamment par le syndicat Sud-RATP, qui avait porté plainte
pour trafic d'influence, harcèlement moral et sexuel et discrimination, a-t-on ajouté de même source.
Fin juin 2011, le PDG de la RATP Pierre Mongin avait reçu une lettre anonyme qui avançait que certains salariés avaient dû se livrer à des prestations sexuelles en contrepartie d'un avancement ou
que des "soirées" étaient organisées dans des locaux de l'entreprise.
Cette lettre, qui mettait en cause particulièrement un ancien responsable de l'Unsa surnommé "le Roi", a ensuite été transmise au parquet de Paris par la direction de la Régie.
L'enquête, ouverte le 30 août par le parquet de Paris, avait été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), dont les services ont entendu 24 personnes, dont
certaines proches de l'ex-syndicaliste mis en cause, a-t-on précisé.
A l'issue de ces mois d'enquête, et avant de prendre sa décision de classer, le parquet de Paris a sollicité les observations des avocats des plaignants, a-t-on précisé.