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Une entreprise Américaine applique le travail à la tâche et ne limite pas les vacances

29 Décembre 2011 , Rédigé par Mourad Ghazli Publié dans #Opinions

J’ai toujours défendu l’idée que le travail à la tâche est une flexibilité mais surtout une responsabilité en donnant de la liberté.

Il y a des secteurs d’activités ou le travail à la tâche peut permettre à des salariés de commencer plus tard ou plutôt, alors pourquoi les obliger à travailler à l’heure ?

Je suis heureux de voir qu’une entreprise Américaine est lancée la formule du travail à la tâche en permettant à ceux qui veulent travailler plus sur une courte durée de pouvoir se débloquer des jours de congés.

Cette idée idiote en France qui oblige les salariés à travailler à l’heure alors que l’important c’est la production et non pas le temps de présence 

Il faut sortir du système du temps de présence pour aller au travail à la tâche.

Un exemple un poseur de carrelage qui doit dans une journée poser 30M2 et dispose d’un chantier de 150m2.

Il suffit de lui donner 5 jours pour faire la pose et s’il veut travailler 12heures pendant 3 jours pour faire les 150m2 et disposer de 2 jours de repos c’est bon pour lui et son employeur qui n’a pas à surveiller le travail.

Il y a beaucoup de salariés qui ne supportent pas de se lever tôt le matin alors je préfère leur donner la liberté de venir plus tard car ce qui compte c’est la résultat, bien plus intéressant que le temps de présence à se sucer le pouce.

Donner la liberté à un salarié c’est le responsabiliser et éviter de l’infantiliser en surveillant constamment si le travail avance.

Donnant , donnant c’est toujours le gagnant, gagnant

Une société d'événementiel propose à ses salariés de prendre autant de congés qu'ils le souhaitent, du moment qu'ils atteignent leurs objectifs.

À première vue, les salariés de cette société américaine d'événementiel pourraient faire pâlir d'envie les Français, leurs cinq semaines de congés payés et leurs RTT. À partir du 1er janvier prochain, WeddingWire promet d'accorder à ses 98 salariés des congés payés en quantité... illimitée.

Une proposition tellement incongrue, dans un pays où la loi ne prévoit aucun minimum légal pour les congés payés, que les heureux bénéficiaires ont même du mal à y croire. «Nous devons nous assurer que les employés n'y voient pas une manigance pour les spolier complètement de leurs congés», expliquait il y a quelques jours Jennifer Harding, la directrice des ressources humaines de l'entreprise, au Washington Post.

Adapter les congés à la performance

Jusqu'à présent, les employés de WeddingWire bénéficiaient, comme une majorité d'Américains, de 16 jours de vacances par an. S'ils remplissent leurs objectifs, ils pourront dorénavant solliciter autant de jours qu'ils le souhaitent. «Nous voulons juste que vous fassiez votre travail, explique la DRH. Si c'est le cas, pourquoi limiter la quantité de vacances que vous pouvez prendre?»

En réalité, il est peu probable qu'ils se tournent les pouces sitôt le 1er janvier passé. Car l'objectif de cette mesure est bien plus d'adapter le volume des congés à la performance des salariés, que de leur en offrir globalement davantage. La pratique est d'ailleurs assez courante dans les pays anglo-saxons s'agissant de l'octroi de jours de congés supplémentaires. Ceux qui atteignent un certain objectif bénéficient par exemple de quatre, cinq ou six jours de plus que ne le prévoit initialement leur contrat.

«Cela peut être un levier de motivation non négligeable, explique Cyril Chauvin, directeur général adjoint du cabinet de conseil en ressources humaines Kobaltt. Mais accorder la totalité des congés en fonction de ce critère peut s'avérer dangereux. Comment, de toute façon, évaluer la performance d'un cadre administratif par exemple?», s'interroge-t-il. Peu probable, donc, que tous les salariés y gagnent des vacances à la Française.


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